L’origine du café

 

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Bien que présent au quotidien sur beaucoup de tables au petit matin, pris à la sauvette entre deux métros ou calmement posé à une terrasse de restaurant en fin de repas, le café n’est plus uniquement une boisson et devient un moment, une occasion et même un temps de partage. Si aujourd’hui, sa présence autour de nous s’est vulgarisée, peu d’entre nous savent vraiment d’où vient cette boisson.

Diverses pistes tendent à indiquer que le café aurait été découvert non pas en Amérique latine, mais bel et bien en Afrique et plus précisément en Éthiopie. Pour sa date de naissance, on repassera. Idem pour son année, mais on situerait sa découverte aux alentours des XVIème siècles par un berger qui retrouva ses moutons terriblement excités après avoir mangé des baies rouges. Le café a pris son temps et a fait son bonhomme de chemin tout en restant inconnu pour l’Europe qui ne l’accueille enfin vers 1615. Son arrivée en Amérique cependant attendra quelque 50 autres années

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L’étymologie du mot café nous renvoie encore plus loin dans le temps soit autour des années 300 dans le monde arabe. Café provient donc du mot arabe qah’wa ou plus communément connu de nos jours comme le kawa.

Pour ce qui est des variétés de cafés existantes, nous connaissons bien le robusta, cultivé majoritairement à Madagascar et une bonne partie des pays de l’Afrique de l’ouest. Notons aussi une production venant du Sri Lanka. L’arabica quant à lui n’est pas produit en Arabie saoudite contrairement à ce qu’aurait pu laisser croire son nom. Celui-ci se cultive plutôt dans la zone équatoriale couvrant la partie basse de l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. Ces régions sont spécialisées en Arabica, mais ne sont pas les seules à en produire. Le Brésil par exemple produit un mix de Robusta et d’Arabica. L’Inde aussi mise sur les deux variétés et une bonne partie de l’Indonésie aussi suit cette même tendance.

Il faut compter entre trois et quatre ans pour qu’un jeune caféier commence à produire des graines exploitables. Les fruits arrivent à maturité après six mois environ pour que l’arabica passe en floraison, mais le robusta peut prendre 11 mois pour attendre la même étape. A ce stade, la cueillette ou l’égrappage peut commencer. Par contre, même si l’égrappage peut être mécanisé et se trouve être moins couteux, la cueillette reste la meilleure option, car cette méthode garantit la production d’un café plus pur et moins amer. L’amertume étant causée par la présence de graines de café encore trop verte

 

Suivra alors le long procédé de torréfaction afin de donner au café tout son arome, son changement de robe, passant du rouge, au jaune, puis au brun tout en perdant progressivement son humidité jusqu’aux explosions de la graine qui caractérisent la fin de la torréfaction. Il suffit alors de moudre ce café, soit très finement si l’exposition à l’eau chaude se voudra rapide, ou au contraire, plus épaisse si l’infusion est être plus longue.

 

Votre café est enfin prêt et votre voyage dans le temps est terminé ! Bonne dégustation.